13 febbraio 1834 - 13 febbraio 1834
- Diario:
- 1833-1834.
Brofferio était accusé depuis longtemps d’avoir joué le rôle infâme de révélateur dans le procès politique qui lui a été intenté au printemps 1831. Jusqu’à cette heure il n’avait jamais tenté de se justifier; enfin les poésies séditieuses composées au sujet des lois de police adoptées contre les chiens lui ayant été imputées, il a fait paraître un petit en vers où, s’adressant à ses accusateurs, il tâche de venger sa réputation et de rendre ses malheurs intéressants. Il y a quelques expressions et même quelques passages qui ne manquent ni de verve ni de talent, en voici quelques-uns:
Anime de pauta vernisà d’orgeuj
[. . .]
Chi seve aspri censor, fieri Caton,
Chi me propone a model vostre virtù?
Una rassa gloriosa de Pantalon
D’ coui ch’a l’an per servel d’ mioula d’sambù
[. . .]
D’coui Canning, d’coui Périer, d’coui Richelieu
Ch’a l’an studià ‘l drit pubblic sui rampar,
Ch’applaudend al teatro un pas de deux,
A mando Soult sul Ren, Clausel sul Var,
Che del Café stancand i tabouret
A credo ajutè le Stat piand un sorbet.
D’coui Platon da armanach e da giornai
D’coui Fabi ch’as profumo a la mille fleurs,
D’coui Pompei, d’coui Temistocle sarvai
Ch’a van a pié la Russia dal trateur
Dispost pr’ una pension a berlichè
La poer doa el Diavo a buta i pé.
- Nomi citati:
- Brofferio.