15 febbraio 1843
J’assiste à la séance de la société d’agriculture. - Discussion sur les pommes de terre gelées. - Je fais connaissance avec M. Dailly, le maître de poste de Paris. - Il nous mène voir un établissement qu’il a hors de la barrière de Charenton, pour les chevaux qui font le service des omnibus. - Voici les différents genres d’entretien de ses chevaux. 18 litres d’avoine, Entretien usuel 1 botte de paille, 1 botte de foin, La botte de foin pèse 5 kil. ½. 18 litres d’avoine 12 litres d’avoine, 3 id. de seigle. 1 botte de foin ½ botte de foin, 1 ½ litre de seigle. 6/7 botte de foin, 4 ½ litres de seigle, ½ botte de foin. Il y a en tout 650 chevaux dont une partie est employée au service de la poste, une autre à celui des omnibus, enfin une troisième à celui des déménagements. Chaque année il achète 130 à 150 chevaux: en 1842, sa remonte est revenue en moyenne à 71,400 frs. Pour connaître de prime abord l’âge de tous ses chevaux, il donne à tous ceux qu’il achète la même année, des noms commençants par la même lettre; et il suit l’ordre alphabétique d’année en année. Un omnibus pèse 1150 kilo. Le constructeur espère en construire qui ne pèsent que 1050. Il paye pour frais d’entretien et de réparation 0,22½ par… Les chevaux d’omnibus font en moyenne 20 kilomètres par jour. M. Dailly donne une prime de 25 frs aux cochers qui pendant trois mois ont conduit leurs omnibus sans causer d’accident. Il intéresse les cochers et les conducteurs en leur allouant une part du produit des voyageurs lorsque le nombre dans la journée a dépassé le chiffre de 200.