12 febbraio 1843
Visite au jardin des plantes à M. Dumas.- M. Dumas explique les effets merveilleux produits par les eaux de la Moselle, sur les grèves qui sont sur ses bords, par la vertu que possèdent certaines eaux, de produire lorsqu’elles sont mises en contact avec l’air, une matière organisée soit animale, soit végétale. - Cette vertu est très grande chez les eaux de l’Ain et chez celles d’une foule de sources des Pyrénées. Il paraît qu’elles contiennent un germe de vie très énergique qui se combine rapidement avec l’oxate (?) de l’air et produit dans un court espace de temps des matières organisées que M.Dumas classe parmi les champignons et les végétaux de ce genre. Généralement les sources dont les eaux possèdent cette précieuse qualité sont plus ou moins sulphureuses. Il serait fort utile de perfectionner cette théorie afin de déterminer quelles sont les eaux qui ont ce don, car ces eaux seraient un trésor d’une inappréciable valeur. M. Dumas nous raconte quelques expériences qu’il a faites pour démontrer que toutes les substances végétales alimentaires contenaient une certaine portion de graisse. Le trèfle contient plus de graisse que les graminées, la paille d’avoine plus que les autres pailles. Enfin le maïs en contient une quantité très considérable. Dîné aux frères Provençaux avec La Tour du Pin, Delamarre, Clermont-Tonnerre et Bertrand. «Deux moulins à vapeur, destinés au pelage du riz des Indes vont être mis en activité à Bordeaux. Jusqu’ici aucune cargaison de ce riz n’avait pu être expédiée directement des Indes en France, où l’on manquait des moyens nécessaires pour le mettre en état d’être livré a la consommation. C’est la maison William Faussa qui fonda cet utile établissement». (Journal des Débats, 14 février).
