OTT
4
1834

04 ottobre 1834


A mon retour d’E …, je suis venu passer quelques jours à Santena où Ste-Rose est venu nous trouver. Nous avons joué au goffo le matin, l’après-dîner et le soir. Pour ne pas être gênés pour quitter la partie, nous avions établi que l’on ne pouvait pas retirer son reste d’une fois à une autre. Cela a eu pour effet de rendre la partie beaucoup plus chère, au second jour nous avions tous deux cents et plus de francs devant. Ste-Rose qui ne sait pas jouer gros jeu, et qu’une perte un peu considérable démonte, en a été la victime. Après plusieurs alternatives, une prodigieuse agitation, des résolutions de toutes espèces, il a fini par perdre près de 400 francs; j’en ai eu pour ma part 240, ce qui ne laisse pas que de m’aider dans mes affaires. Nous avons été voir Ferdinand La Ville, à qui il vient de naître un enfant. Nous avons trouvé toute la maison, père, grand’mère et tante dans la joie la plus excessive; c’est tout naturel.

divisore

Allegati